Chapelle Sainte Croix à Dinay
Petite chapelle romane dédiée à Saint Marc, située sur un des plus anciens hameaux d'Épinac et propriété de la section de commune de Dinay.
La chapelle de Dinay est probablement aussi ancienne que les dates des chartes mentionnant un don de terrains et serfs aux moines d’Autun (aux environs de l'an 1000). La chapelle est donc dépendante de l’abbaye St-Martin d’Autun, au vocable de Sainte Croix, au sens de "Christ en Croix".
Elle fut refaite en 1397, un an après la mort du dernier sire de Monestoy, par le propriétaire provisoire (sire de Beauffremont et Molinot) avant attribution à Nicolas Rolin. A cette date le vocable fut modifié au profit de Saint Marc.
La cloche, à son pourtour, porte l’inscription en latin "SALVTOR MONDI MISERE RF RENOBIS 1397" qui signifie : "SAUVEUR DU MONDE - RF - AYEZ PITIÉ DE NOUS - 1397".
Marie-Claude FRANCE et Patrick DEFONTAINE ont collaboré à l'écriture d'un livre sur l'histoire de Dinay. Cet ouvrage édité par l'association GRAD "si Dinay m'était conté" est disponible au tabac-presse "le Pipette" à Épinac.
Chapelle de la Garenne
Accolée à l’École maternelle Gouze, cette charmante chapelle de brique située au cœur de la cité de la Garenne, possède des vitraux remarquables. Non, loin d'elle la Vierge veille sur toute la cité minière.
La chapelle de la Garenne, au vocable de N.D de l’Assomption fut construite entre 1866 et 1869 par la "Compagnie du Chemin de fer et des Houillères d’Épinac" , au profit de son personnel, et plus particulièrement comme chapelle de l’école privée de la cité.
Lors de la Nationalisation des Charbonnages, elle fut attribuée à la Société des Mines de Blanzy. Celle-ci vendit la cité, les écoles et sa chapelle à la commune d’Épinac vers 1950.
Patrick DEFONTAINE a écrit un livre sur "la véritable histoire de la chapelle de la Garenne" (édité par la SPIE) ; il reste une trentaine d’exemplaires qu’on peut se procurer pour la modique somme de 18€ auprès du "Conservatoire du Patrimoine Industriel, Minier et Culturel d'Épinac".
Chapelle de Montartaux à Ressille
Connue dès le IXe siècle, au vocable de Sainte Marie.
En 994 elle fut donnée au prieuré de Mesvres qui dépendait de Cluny ; l’ordre y fonda un sous prieuré de 4 moines et changea la dédicace en celui de Sainte Madeleine que Cluny vénérait à l’égal d’un apôtre.
La légende veut que sur ce site, au XIIIème siècle, ait été découvert une statue de la vierge sur une portion de pré qui restait toujours verte. La statue de la vierge, toujours dans la chapelle, est depuis restée attachée au lieu.
Patrick DEFONTAINE a écrit un texte avec la liste de tous les prieurs du lieu jusqu’à la Révolution. La demande d'un tirage est possible auprès de l'auteur.
Chapelle Saint Claude à la Drée
La chapelle saint Claude de La Drée fut construite à une date inconnue, dans la rue du lavoir ; un chapelain résidant sur place célébrait les offices pour le hameau qu’aucune route ne reliait l’église paroissiale.
Elle fut restaurée en 1692 sur ordre de Mgr de Roquette, évêque d’Autun.
Cette chapelle fut partiellement détruite à la Révolution et rasée vers 1960. Ne reste que la tête d'une statuette (photo ci-dessous).
Chapelle du Val Saint Benoît
La chapelle du Val Saint Benoît date des années 1250, au vocable de "la conversion de Saint Paul".
Le titre de chapelle fut changé en titre d’église priorale lorsque l’on édifia au XVe siècle la chapelle adjacente "des Loges", qui n’a pas de vocable connu.
En 1362 l’église paroissiale fut dotée d’une chapelle adjacente dédiée à Notre Dame, Saint Pierre et Saint Georges, par acte notarié du sire de Monestoy ; mais on ne sait pas si cette décision fut suivie d’effet.